RARE 1st ed. French Foreign Legion History 1831-1931 Livre d\'Or Legion Etrangere


RARE 1st ed. French Foreign Legion History 1831-1931 Livre d\'Or Legion Etrangere

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RARE 1st ed. French Foreign Legion History 1831-1931 Livre d\'Or Legion Etrangere:
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Livre d\'Or de la Légion Étrangère

(1831-1931)

(The Golden Book of the French Foreign Legion)

Rare first edition of 1931

Centenairede la Légion Étrangère

Published in Paris in 1931 by the Foreign Legion,very rare firstedition. All text in French. Softbound in stiff wraps,371 pages.Printed on a high grade of paper and marvellously illustrated with24 high-quality,full-page color illustrations, apparently printed from exquisitely detailed original watercolors, mostly showing legionaires in various different uniforms with their gear.Further illustrated bynumerous other black and white line drawings within the text (full list of contents and illustrations provided below).

Condition: A superb, very well preserved copy with most page edges still uncut, just as it left the printer in 1931. The pages could be cut open if so desired by the new owner, to allow for actual reading -but please note that this book would not be returnable if you choose to do so. There is chip out of the top portion of the spine, as visible in the picture,and the front cover is also cracked/ separated along the top 3 inches of the spine but still holding quite well. Some light cracking of spine along bottome edge. Pages are fresh, clean, and immaculate. Quite rare in the first edition. This book seems a bit too stout for this type of binding, and willneed to handled with some degree of care -perhaps it was originally intended to be hardbound by the purchaser at their own discretion and cost.

Note: I recently acquired a rather substantial library of books on the French Foreign Legion and will attempt to list them all over the next several weeks to months - so please keep my listings in mind if this is a topic of interest to you.

I will be happy tomail this book outside the USA! (Please note that International shipping rates can be rather high, depending on weight.)

Full-page color illustrations:

La Relève.

1831-1931.

Régiment de Hohenlohe. 1822. Grenadier.

Légionnaire, grande tenue. 1831-1835.

En colonne. 1832-1835.

Clairon. 1832-1835.

Assaut de Constantine: 13 Octobre 1837. Le Sergent-Major Doze s\'empare d\'un drapeau.

Voltigeur, colonne légère. 1840.

Grenadier. 1852.

Sébastopol. 1854-1856.

1er Régiment Etranger. Sapeur. 1856-1859.

Bataillon de Tirailleurs. 1856-1859.

Tambour, Italie. 1859.

Camerone. 30 Avril 1863. Le serment.

Mexique. 1863. Caporal de Grenadiers et Fusilier.

Mexique. 1866. Escadron.

Sergent. 1870-1871.

Légionnaire. Tonkin. 1883-1886.

Clarion. Madagascar. 1896.

Voltigeur. 1918.

Compagnie montée. 1924.

Cavalier et Fantassin. 1924.

Vedette du 1er Etranger de Cavalerie. Syrie. 1925.

Chapeau chinois.

TABLE DESCHAPITRES (Contents):

LES DEVANCIERS

LA VOUTE DE GLOIRE

PSYCHOLOGIE DU LEGIONNAIRE

L\'ŒUVRE DE LA LEGION

Sur les traces des Légions romaines

Au service de Sa Majesté Isabelle II, Reine d\'Espagne

De la presqu\'île de Gallipoli au plateau du Chersonèsc

Dans les plaines lombardes

L\'aventure mexicaine

Les heures douloureuses

Des Pavillons-Noirs au Viet-Nam

Démonstration contre le Siam

Le Bataillon de Marche du Dahomey

A la poursuite des bandes de Samory

Avec Duchêne et Galliéni. Campagne de Madagascar

La Grande Guerre

La Légion au Maroc

Les bataillons étrangers en Syrie

Le Ier Régiment Étranger de Cavalerie au Maroc et au Levant.

LES UNIFORMES

APRES LES AMITIÉS DU CHAMP DE BATILLE

PAGES CHOISIES

LES COLONELS DE LA LÉGION

APERÇU BIBLIOGRAPHIQUE

TABLE DES GRAVURES

TABLE DES CHAPITRES

From the colophon page, at the rear of the book:

Cette Édition Originale
du
Livre d\'Or de la Légion Étrangère
a Été Imprimée
par
Frazier-Soye, Maitre Imprimeur, a Paris

Les Planches Ont Été Gravées et Tirées
dans
Les Ateliers d\'Impression d\'Art Vigier et Brunissen, a Paris
et Coloriées
par
Le Maitre Coloriste E. Charpentier Fils, a Paris
en l\'Année 1931

TABLE DES GRAVURES (Illustrations):

La Voute de Gloire

Coq de Drapeau. 1830-1848

Cravate de Drapeau. 1830-1848

Drapeau de la Légion Étrangère. 1831-1835 et du 1er Régiment de la Légion Étrangère 1840-1844

Drapeau du 2e Régiment de la 2e Légion Étrangère, 1855-1856

Pique de Drapeau. 1848-1851

Cravate de Drapeau. 1848-1851

Cravate de Drapeau de 2e Régiment de la Légion Étrangère. 1851-1854

Modèles d\'Aigles de 1855 à 1870

Cravate du Drapeau du 1er Régiment de la Légion Etrangère. Modèle 1853. Motifs décoratifs

Motif décoratif de Drapeau. Modèle 1853 (Couronne)

Motif décoratif de Drapeau. Modèle 1853

Drapeau du 1er Régiment Etranger. 1856-1862

Fanion de la Compagnie d\'Orient. 1918

Drapeau du Régiment Etranger. 1872-1880

Broderie de la cravate du Drapeau du 1er Régiment de la 2e Légion Etrangère. 1855-1856

Motif décoratif de Drapeau. Modèle 1853 (N)

Broderie de la cravate du Drapeau du 2e Régiment Etranger, 1856-1862, et du Régiment Etranger, 1862-1870

Motif décoratif de Drapeau. Modèle 1853 (Aigle)

La garde du Drapeau du 2e Etranger vers 1900

Drapeau du 2e Régiment de Marche du 2e Etranger, 1915

Drapeau du 3e Régiment Etranger d\'Infanterie, 1931

Drapeau du 1er Régiment Etranger d\'Infanterie, 1931

Drapeau du 2e Régiment Etranger d\'Infanterie, 1931

Drapeau du 4e Régiment Etranger d\'Infanterie, 1931

Etendard du 1er Régiment Etranger d\'Cavalerie, 1931

Portraits, Uniformes, Scènes de Combats, etc.

(Full-page color illustrations are marked with an *asterisk and in red bold, and also listed separately, above)

*La Relève.

*1831-1931.

*Régiment de Hohenlohe. 1822. Grenadier.

Colonel Combes. 1832. Général Bernelle. 1833

*Légionnaire, grande tenue. 1831-1835

*En colonne. 1832-1835

*Clairon. 1832-1835

Colonel d\'Espinoy. 1842. Capitaine Espinasse

*Assaut de Constantine: 13 Octobre 1837. Le Sergent-Major Doze s\'empare d\'un drapeau

Maréchal de Saint-Arnaud, 1801-1854

Un Légionnaire. 1838-1840

*Voltigeur, colonne légère. 1840

Tenyah de Mouzaîa. 1840. L\'arrière-garde

Général Bedeau. 1836. Capitaine Saussier, 1857

*Grenadier. 1852

Général Mellinet. 1846. Colonel de Chabrière. 1855

Général Comte Brayer. 1858

*Sébastopol. 1854-1856

Maréchal Canrobert. 1809-1895

La Légion suisse. 1854-1855

*1er Régiment Etranger. Sapeur. 1856-1859

Casquette. 1840. Shako de Grenadier et tunique de Fusilier de la 2e Légion Étrangère. 1855-1859

*Bataillon de Tirailleurs. 1856-1859

Ischeriden. 24 Juin 1857

*Tambour, Italie. 1859

Magenta. 4 Juin 1859. Mort du Colonel Chabrière.

Général Jeanningros. 1862. Général Renault

Les Héros de Camerone

*Camerone. 30 Avril 1863. Le serment

Main articulée du Capitaine Danjoy et Monument de Camerone.

*Mexique. 1863. Caporal de Grenadiers et Fusilier

Lieutenant Ganz. Sous-Lieutenant Farjat. Sous-Lieutenant Devaulx.

*Mexique. 1866. Escadron

Capitaine Frenet Sous-Lieutenant Blanc

Lieutenant Mustioli. Général Riu. Lieutenant Mason. Un Légionnaire, Mexique.

*Sergent. 1870-1871

Général de Négrier. 1881 Général Giisot. 1883. Colonel de Villebois-Mareuil.

Maréchal de Mac-Mahon, Duc de Magenta. 1808-1894.

Trophées pris à Tuyen-Quan. Colonel Dominé. Capitaine de Borelli.

Tuyen-Quan. 20 Janvier, 3 Mars 1885

*Légionnaire. Tonkin. 1883-1886

Tuyen-Quan après le siège

*Clarion. Madagascar. 1896

Menabha. 16 Avril 1908

*Voltigeur. 1918

Verdun. 20 Aout 1917

*Compagnie montée. 1924

*Cavalier et Fantassin. 1924

Colonel Viénot. Général Vandenberg. Lieutenant-Colonel Forey.

Messifré. 17 Septembre 1925

*Vedette du 1er Etranger de Cavalerie. Syrie. 1925

Tizroutine. 30 Septembre 1925

*Chapeau chinois

La Grenade de la Légion

VIGNETTES

Fanion du Colonel de Négrier. 1881-1882

Un « ventre de cuir » 1853-1860

Voltigeur dans les Terres Chaudes. 1863

Légionnaire. Tonkin. 1883

Fanion de la Compagnie montée du 2e Etranger. 1900

Sergent. Tenue de campagne. 1910

Compagnie montée. Confins Algéro-Marocains

Plan de Messifré

Kouba de Messifré

Soldat d\'Infanterie légère carliste

Officier et Sergent de l\'Armée d\'Alger en Afrique. 1837

Soldat d\'Infanterie de ligne carliste

Cavalier carliste

Guérillero carliste

La cartouchière de Bedeau. 1845

Sergent\'Fourrier de Tirailleurs. 1855-1856

La cartouchière de Négrier. 1883

Légionnaire en kéo. Tonkin 1884

Légionnaire en bourgeron de drap. 1887

Preface from the original Centennial edition of 1931:
PRÉFACE DE L\'ÉDITION DU CENTENAIRE DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE
Fidèle à une de ses plus belles traditions, la Légion voulut que son premier geste, au cours des fêtes de son Centenaire, fut pour honorer la mémoire de ses Morts : Elle éleva le monument de la caserne Viénot.


En même temps, elle préparait son Livre d\'Or, destiné, lui aussi, à glorifier l\'œuvre admirable accomplie depuis 1831 par tous ceux, héros obscurs ou légendaires, qui ont vaillamment combattu sous le signe de la grenade à sept branches. C\'est pourquoi, le discours prononcé par Monsieur le Maréchal de France Franchet d\'Esperey lors de l\'inauguration du Monument aux Morts, trouve naturellement sa place dans les premières pages de cet ouvrage, autre monument plus modeste.


Le Livre d\'Or ne pouvait avoir plus belle préface.


C\'est le rôle historique de notre pays que d\'ouvrir les bras à tous ceux qui viennent lui demander asile pour assurer leur liberté ou sauvegarder leur conscience. Il reçoit sans compter les esprits inquiets voulant vivre selon leurs convictions et poursuivre leur idéal lorsque leur propre patrie leur en refuse la possibilité.


Les révolutions qui secouèrent l\'Europe il y a un siècle firent affluer sur notre sol une jeunesse ardente, jalouse de la gloire dont ses aînés s\'étaient couverts au temps des guerres de la République et de l\'Empire, désireuse d\'action, ivre encore de la poudre des barricades. C\'est pour elle, pour la recevoir, que fût créée la Légion Étrangère, le 9 Mars 1831.


OEuvre toute française que celle-là. Guerrière entre les nations, laborieusement forgée au feu de siècles de batailles, à peine sortie de la plus magnifique épopée militaire de tous les temps, la France tourna naturellement vers les armes l\'inquiète ardeur qui bouillonnait autour d\'elle. A tous ces hommes venus des pays les plus divers, Allemands, Polonais, Italiens, Espagnols, fuyant le joug sous lequel gémissait leur patrie, soumis à des conditions d\'existence toutes nouvelles, il fallait offrir un nouvel idéal. Et noblement la France leur proposa celui qu\'estimait le plus haut son vieux sang chevaleresque : l\'amour des armes et l\'orgueil de servir.


« Honneur et Fidélité » devint la devise offerte à tous ces hommes désabusés venus des quatre coins de l\'Europe.


Cent ans de gloire, sous les plis du Drapeau tricolore ont prouvé que le fondateur de la Légion avait eu une claire vision de la psychologie de ces errants.


A l\'ombre de ce Drapeau a grandi une société, un ordre militaire laïc, unique dans le monde entier.


Toutes les races s\'y mélangent, tous les espoirs s\'y confondent. Le passé de chacun s\'abolit le jour où il prononce ses vœux, et ce qui l\'accueille, c\'est un acte de foi de ses Chefs dans le serment d\'obéissance et de fidélité qu\'il vient de prêter.


Mais la pratique des plus hautes vertus militaires est la rançon de cette confiance — stricte observation de la discipline ainsi librement choisie, renoncement à soi-même, religion de la parole donnée, sacrifice poussé souvent jusqu\'à la mort : voilà ce que la Légion réclame de ses fils et les attraits qu\'elle leur offre.


Le monde a répondu à cet appel. Tous ceux que sollicitaient l\'espoir de l\'aventure, le désir de la gloire, la joie du sacrifice ou la recherche de l\'oubli se sont pressés sous nos Drapeaux.


Leur espérance n\'a pas été trompée. En Algérie et au Maroc, en Crimée et en Italie, au Mexique et au Tonkin, à Madagascar et en Syrie : partout à l\'appel du canon, la Légion a répondu « présent ». L\'ombre de son Drapeau a couvert la terre entière, et sur les traces de ses pas vainqueurs le soleil ne se couche pas.


Fruit enivrant des rudes disciplines, la gloire de ce Corps illustre suffit dans le cœur des siens à remplacer la douceur de la patrie perdue.


Et lorsque à deux reprises en moins de cinquante ans, l\'invasion étrangère mit la France en péril, la Légion vit affluer dans ses rangs des milliers de volontaires, avides de combattre pour la nation généreuse entre toutes.


Ô Morts de la Loire et de la Lisaine, morts de Champagne et d\'Artois, de Verdun et des Dardanelles, est-ce donc faire injure aux morts des autres guerres que d\'avouer que, plus qu\'eux encore, vous êtes chers aux cœurs français?


Aussi la Légion a-t-elle conquis dans les rangs de l\'Armée nationale une place de choix : celle accordée au dévouement gratuit, à l\'ardeur toujours sur la brèche, au sang toujours prêt à couler.


Troupe étrangère sous le drapeau français, son âme est devenue française, et je n\'en veux pour preuve que l\'anniversaire célébré aujourd\'hui, celui du combat de Camerone, du 30 A vril 1863.


Car, ce que symbolise ce souvenir, c\'est la tradition du sacrifice sans espoir, simplement pour l\'honneur des armes et le respect de la parole donnée. Et cette tradition dont les Régiments Étrangers font l\'objet de leur culte, n\'est-ce pas le fond même de notre sensibilité nationale?


Nous laissons à d\'autres le soin facile de fêter les victoires. Dans notre Histoire, si riche en triomphes et en conquêtes, ce que notre peuple se rappelle avec la piété la plus fidèle, ce sont les résistances acharnées, les assauts désespérés, les sacrifices hélas trop souvent inutiles — Alésia, Roncevaux, le bûcher de Rouen, Sidi-Bra-him, la tranchée des baïonnettes : voilà les sommets de l\'émotion française et les thèmes préférés de notre poésie.


Aussi la Légion, victorieuse sur tant de champs de bataille, a-t-elle choisi pour date de sa fête annuelle, l\'anniversaire du jour où dans une obscure ferme mexicaine, soixante Légionnaires résistèrent jusqu\'à la mort à deux mille ennemis.


C\'est sous l\'égide de ce grand nom de Camerone, que vous avez voulu, Légionnaires, placer la commémoration de cent ans de batailles et de gloire.


Vous avez tenu à proclamer à la face du monde que, pour un soldat digne de ce nom, l\'accomplissement du devoir et l\'exécution rigoureuse de la consigne trouvent en eux-mêmes leur récompense et n\'ont pas besoin de la sanction du succès.


La Victoire — et qui donc mieux que vous sait ce qu\'est la Victoire ? — ne se conquiert que par le sacrifice : voilà la grande leçon que répète à vos jeunes recrues la pierre érigée à vos morts. Sur le globe symbolique qui la surmonte, des places demeurent que l\'or ne recouvre pas encore. Nul ne peut savoir ce que réserve l\'avenir.


Mais ce que nous savons, c\'est que la Légion ne périra pas, et que toujours, comme autour de ce monument veillent quatre guerriers en armes, veilleront autour d\'elle les quatre vertus qui ont fait et qui feront sa grandeur, sa force et sa gloire :


L\'HONNEUR, LA FIDÉLITÉ, LA VALEUR ET LA DISCIPLINE.

Introduction to the 1981 edition: (not present in this copy but retained here for informational purposes)

CINQUANTE ANS D\'ÉDITIONS
DU LIVRE D\'OR DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE 1931 - 1958 - 1976 - 1981


Le 30 avril 1931, jour anniversaire de Camerone, la Légion Étrangère célébrait son centenaire. Elle héritait alors d\'un siècle lourd de gloire ; à cette date, la pacification du Maroc touchait à sa fin et le mémorable événement trouvait la Légion ardente, forte et toujours désireuse de se surpasser.


Son « Livre d\'or » ne pouvait paraître sous de meilleurs auspices et à une plus belle occasion.


Le général Rollet chargea un ami de la Légion, Jean Brunon, de sa publication. Aidé par le capitaine Rollin, du 1er Régiment Étranger, et de Pierre Benigni, l\'artiste-peintre bien connu, Jean Brunon dirigea l\'élaboration de l\'ouvrage et en assura l\'édition.


Pour rappeler l\'épopée prodigieuse, seuls existaient alors, soit des historiques, précieux certes par leur exactitude mais déjà à peu près introuvables, soit de nombreuses publications de valeur inégale, les unes purement techniques, les autres relevant du domaine de la fantaisie et dénaturant le vrai visage de la Légion.


Reprenant le travail accompli, le complétant et le corrigeant, les auteurs du « Livre d\'or » rédigèrent un ouvrage embrassant toute l\'existence de la Légion. La préface du livre reproduisait les paroles prononcées lors des cérémonies du Centenaire par le maréchal Franchet d\'Espérey. Enfin, Monseigneur le duc de Guise et, pour une part, le colonel Guinard, un ancien de la vieille Légion, dispensant les trésors de leur érudition, s\'attachèrent à établir un aperçu bibliographique, travail difficile par suite du grand nombre d\'ouvrages publiés sur la Légion dans le monde entier.Une part importante de l\'ouvrage était réservée aux illustrations, la majorité d\'entre elles étant dues au talent du peintre Benigni.


En 1934, l\'œuvre fut couronnée par l\'Académie française et, bientôt épuisée, le « Livre d\'or » devint rapidement introuvable.


C\'est pourquoi une seconde édition fut décidée en 1958, les éditeurs militaires Charles-Lavauzelle se chargeant de sa publication.


Comme il l\'avait fait vingt-cinq ans plus tôt, Jean Brunon, caporal-chef d\'honneur à la Légion Étrangère, membre du Conseil d\'administration du Musée de l\'Armée, assura la direction de l\'édition et rédigea un texte entièrement nouveau. Il demanda à Georges R. Manue, qui servit à la Légion au Maroc, en France et en Indochine, d\'écrire les chapitres consacrés à la période 1934-1945.


Les Archives et Collections Raoul et Jean Brunon d\'une part et, d\'autre part, les archives de la Salle d\'honneur de la Légion, par l\'intermédiaire des Services du Moral et d\'Information de la Légion à Sidi-Bel-Abbès, fournirent la documentation de base utilisée pour l\'élaboration du livre.


Comme le texte, les illustrations de l\'ouvrage différaient entièrement de celles de la première édition, à l\'exception de quelques-unes des aquarelles reproduites dans les planches.


Des œuvres de Benigni ; de Rosenberg, ancien de la Légion, — tous deux peintres de l\'Armée ; de Brenet, peintre de l\'Armée et de la Marine ; de Hallo, illustrateur de l\'historique du Régiment de marche de la Légion 1944-1945 ; du capitaine Caries, de la Légion ; de Vanhoren, légionnaire au 1er Étranger, constituaient les illustrations principales du livre.


Le colonel de Cossé-Brissac, chef du Service historique de l\'Armée ; les colonels Saint-H illier, Jacquot et Arnault ; le capitaine Caries, auteur des cartes figurant dans les différents chapitres ainsi que des notices consacrées aux uniformes après 1939 ; le colonel Druène ; M. Grangier ; l\'équipe du Service d\'Information du Ier Étranger ; Raoul Brunon enfin apportèrent leur concours à cet ouvrage publié sous le patronage du général Lennuyeux, commandant la Légion Étrangère.


Dix-huit ans après cette seconde édition, la maison Charles-Lavauzelle proposa à Jean Brunon l\'impression d\'une troisième édition sur le modèle de la seconde.


Dans ces conditions, une mise à jour des textes de l\'édition précédente devenait nécessaire, compte tenu des événements nouveaux survenus entre 1955 et 1976. Bien entendu, l\'histoire de la Légion de 1931 à 1955 n\'appelait aucune modification, non plus que certains textes annexes. L\'histoire des Drapeaux et Étendards, la bibliographie, l\'énumération des chefs de corps furent complétées.


Le plus important était le chapitre consacré à la guerre d\'Algérie de 1954 à 1962. Le lieutenant-colonel Pierre Caries voulut bien se charger de la rédaction de ce chapitre qu\'il intitula « La fin d\'un monde ». Le chef de bataillon Guibert-Lassalle, chef de la Section Information et Historique de la Légion, lui apporta son aide et rédigea d\'autre part le chapitre relatant les événements de la période 1962-1976 qui terminait cet ouvrage.


Raoul Brunon, conservateur du Musée de l\'Empéri (anciennes Collections Raoul et Jean Brunon), propriété du Musée de l\'Armée et sa filiale depuis 1967, élabora et mit en ordre ces pages complémentaires avec le concours de Myriam Ditta, documentaliste de ce musée.


Enfin, une quatrième édition a été décidée par les éditeurs Charles-Lavauzelle pour marquer l\'année du centcinquantième anniversaire de la création de la Légion, 1831-1981, et du cinquantenaire de la première édition du « Livre d\'or » en 1931.


Cette nouvelle édition reprend celle de 1976 avec l\'ajout d\'un chapitre intitulé « Un contrat bien rempli », 1976-1981, cinq années du contrat du légionnaire, rédigé par l\'adjudant Tibor Szecsko, chargé du Service historique de la Légion Etrangère et conservateur du Musée de la Légion à Aubagne. De même que pour les dernières éditions, l\'historique des emblèmes, la bibliographie et la liste des chefs de corps ont été actualisés.


Au moment même où se décidait cette nouvelle édition, on apprenait la disparition de Georges R. Manue, grand écrivain de la Légion, auteur dans le présent ouvrage des chapitres sur son histoire de 1934 à 1955 et de la Psychologie du légionnaire.


Note. Dans les chapitres consacrés aux dernières campagnes, en règle générale, seuls les noms d\'officiers morts au champ d\'honneur ont été mentionnés. De même, on a volontairement omis de nommer ceux qui ont accompli avec leur Unité une action d\'éclat et qui sont encore vivants. Il a paru indispensable aux auteurs de se plier à cette règle afin de bien démontrer que la gloire de la Légion est l\'œuvre de tous et de chacun, anonymement, quel que soit le poste auquel il fût placé.


Les légendes relatives aux planches reproduisant des objets ou documents appartenant à la Salle d\'honneur de la Légion à Sidi-Bel-Abbès doivent être lues : « Salle d\'honneur de la Légion Étrangère, Quartier Viénot, à Aubagne ». De même, les références ; « Collection Raoul et Jean Brunon » doivent être lues : « Musée de l\'Empéri, Collections du Musée de l\'Armée, à Salon-de-Provence ».

Introduction from the 1976 edition:(not present in this copy but retained here for informational purposes)

Quarante-cinq ans après la publication du premier « Livre d\'Or » en 1931, dix-huit ans après celle de la seconde édition entièrement nouvelle et publiée par les Editeurs Charles-Lavauzelle, ceux-ci ont proposé à Jean Brunon, avec l\'agrément de Georges-R. Manue, les auteurs, l\'impression d\'une troisième édition sur le modèle de la seconde.

Dans ces conditions, une mise à jour des textes de l\'édition précédente devenait nécessaire, compte tenu des événements nouveaux survenus entre 1955 et 1976 (1).

Bien entendu, l\'histoire de la Légion de 1931 à 1955 n\'appelait aucune modification, non plus que certains textes annexes. Sont complétées ici, l\'histoire des Drapeaux et Etendards, la bibliographie, l\'énumération des chefs de corps.

Le plus important était le chapitre consacré à la guerre d\'Algérie de 1954 à 1962. Le lieutenant-colonel Pierre Caries voulut bien se charger de la rédaction de ce chapitre. Au-delà d\'une préface, l\'auteur s\'est borné à un exposé des faits, s\'attachant à chaque unité de Légion au cours des opérations.

L\'assentiment amical du général Foureau, commandant le Groupement de la Légion Etrangère, soit la plus haute autorité légionnaire, lui ouvrit une partie des archives de la Légion consacrée à cette campagne. Le chef de bataillon Guibert-Lassalle, chef de la Section Information et Historique de la Légion, lui apporta son aide et rédigea d\'autre part le chapitre relatant les événements de la période 1962-1976 qui termine cet ouvrage.

Raoul Brunon, Conservateur du Musée de l\'Empéri (anciennes collections Raoul et Jean Brunon), propriété du Musée de l\'Armée et sa filiale depuis 1967, élabora et mit en ordre ces pages complémentaires avec le concours de Myriam Ditta, documentaliste de ce musée.

(1) Les légendes relatives aux planches reproduisant des objets ou documents appartenant à la Salle d\'honneur de la Légion à Sidi-Bel-Abbès doivent être lues : « Salle d\'honneur de la Légion Étrangère, Quartier Viénot, à Aubagne ».

Preface to the 1958 edition: (not present in this copy but retained here for informational purposes)

C\'est un fait que tout au long du XIXe siècle qui, dans la chaîne de notre histoire, se situe mieux entre la chute de Napoléon et la fin de la Première guerre mondiale qu\'entre ses deux millésimes, les Français ont personnifié Vidée de liberté propagée par eux en Europe aux temps impétueux de la Révolution et de l\'Empire. Et c\'est la raison pour laquelle ils ont vu affluer vers eux au cours de ce siècle de nombreux étrangers, ayant eu à souffrir chez eux d\'un manque de liberté ou simplement désireux de s\'évader d\'un présent décevant.

A tous ces errants, venus d\'instinct vers un pays qu\'ils savaient dominé par un besoin de liberté et de prestige guerrier, la France offrait une religion nouvelle à base d\'honneur et de fidélité où l\'homme quel qu\'il fût, soudainement transformé en serviteur d\'Ares, retrouvait sa dignité.

Ainsi naquit, le 9 mars 1831 la Légion Etrangère. C\'est sur la terre d\'Afrique que se fixa et grandit cet ordre militaire unique dans le monde entier, cet ordre où le passé de chacun s\'abolit le jour où il prononce ses vœux et qu\'on peut considérer comme un dernier refuge de la valeur humaine qui ne veut pas être asservie ou se dégrader davantage.

Agée maintenant de plus de cent vingt années, la Légion Etrangère a porté nos couleurs sur les champs de bataille de quatre continents. Légendaire par son courage, sa ténacité, son esprit de sacrifice et son aptitude à entreprendre et réussir les tâches réputées les plus difficiles, cette troupe d\'élite a conquis en même temps qu\'une renommée mondiale une place de très grand choix dans l\'Armée Française.

Actuellement, le béret vert des parachutistes, le calot des blindés et le chèche des Régiments Portés ont remplacé le couvre-nuque de la vieille Légion, de même que les engins motorisés ont fait disparaître le « mulet pour deux » des Compagnies montées.

La Légion Etrangère est aujourd\'hui tout entière rassemblée dans son fief : l\'Afrique. Elle le défendra et, non contente d\'assurer la ce garde du désert », un désert où ne s\'entendaient naguère que les gémissements du vent de sable, elle assurera demain la sécurité intérieure d\'un Sahara riche devenu source de vie et de prospérité.

On la verra à Madagascar, en Afrique Noire... partout où sa présence sera rendue nécessaire.

Et le temps passera... Ces hommes, anonymes sous le képi blanc, continueront de défiler majestueusement et de se battre, comme ils l\'ont toujours fait, relevés par d\'autres hommes, au même képi blanc, mais ayant toujours dans les yeux le reflet de cette foi intérieure qui ennoblit la Légion.

A Sidi-Bel-Abbès, son sanctuaire, non loin du musée du Souvenir où sont rassemblées les reliques recueillies sur mille champs de bataille, quatre guerriers en armes montent nuit et jour une garde inlassable. Ces quatre légionnaires veillent autour du monument élevé à la mémoire de tous leurs camarades morts au combat, de tous ceux qui, fidèles à une discipline librement consentie et dans le respect de leur parole donnée, sont ce devenus fils de France », ce Non par le sang reçu mais par le sang versé ».

Le Maréchal de France, Alphonse JUIN.

Introduction from the 1958 edition: (not present in this copy but retained here for informational purposes)

Le 30 avril 1931, jour anniversaire de Camerone, la Légion Etrangère célébrait son centenaire. Elle héritait alors d\'un siècle lourd de gloire; à cette date, la pacification du Maroc touchait à sa fin et le mémorable événement trouvait la Légion ardente, forte et toujours désireuse de se surpasser.

Son « Livre d\'or » ne pouvait paraître sous de meilleurs auspices et à une plus belle occasion.

Le général Rollet chargea un ami de la Légion, Jean Brunon, de sa publication. Aidé par le capitaine Paul Rollin, du 1er Régiment Etranger, et de Pierre Benigni, l\'artiste-peintre bien connu, Jean Brunon dirigea l\'élaboration de l\'ouvrage et en assura l\'édition.

Pour rappeler l\'épopée prodigieuse, seuls existaient alors, soit des historiques, précieux certes par leur exactitude, mais déjà à peu près introuvables, soit de nombreuses publications de valeur inégale, les unes purement techniques, les autres relevant du domaine de la fantaisie et dénaturant le vrai visage de la Légion.

Reprenant le travail accompli, le complétant et le corrigeant, les auteurs du « Livre d\'or » rédigèrent un ouvrage embrassant toute l\'existence de la Légion. La préface du livre reproduisait les paroles prononcées lors des cérémonies du Centenaire par le maréchal Franchet d\'Espèrey. Enfin, Monseigneur le duc de Guise et, pour une part, le colonel Guinard, un ancien de la vieille Légion, dispensant les trésors de leur érudition, s\'attachèrent à établir un aperçu bibliographique, travail difficile par suite du grand nombre d\'ouvrages publiés sur la Légion dans le monde entier.

Une part importante de l\'ouvrage était réservée aux illustrations, la majorité d\'entre elles étant dues au talent du peintre Benigni.

En 1934, l\'œuvre fut couronnée par l\'Académie française et, bientôt épuisé, le « Livre d\'or » devint rapidement introuvable.

C\'est pourquoi cette seconde édition a été décidée, les éditeurs militaires Charles-Lavauzelle se chargeant de sa publication.

Comme il l\'avait fait vingt-cinq ans plus tôt, Jean Brunon, caporal-chef d\'honneur à la Légion Etrangère, membre du Conseil d\'administration du Musée de l\'Armée, a assuré la direction de l\'édition et en a rédigé le texte. Il a demandé à Georges-R. Manue, qui servit à la Légion au Maroc, en France et en Indochine, d\'écrire les chapitres consacrés à la période 1939-1955.

Les archives et collections Raoul et Jean Brunon d\'une part, et d\'autre part, les archives et la Salle d\'honneur de la Légion, par l\'intermédiaire des Services du Moral et d\'Information de la Légion, à Sidi-Bel-Abbès, ont fourni la documentation de base utilisée pour l\'élaboration du livre.

Comme le texte (1), les illustrations de l\'ouvrage diffèrent entièrement de celles de la première édition, à l\'exception de quelques-unes des aquarelles reproduites dans les planches.

Des œuvres de Benigni; de Rosenberg, ancien de la Légion, — tous deux peintres de l\'armée; de Brenet, peintre de l\'Armée et de la Marine; de Hallo, illustrateur de l\'historique du Régiment de marche de la Légion 1944-1945; du capitaine Caries, de la Légion; de Vanhoren, légionnaire au 1er Etranger, constituent les illustrations principales du livre.

Le colonel de Cossé-Brissac, chef du Service historique de l\'Armée; les colonels Saint-Hillier, Jacquot et Arnault; le capitaine Caries, auteur des cartes figurant dans les différents chapitres, ainsi que des notices consacrées aux uniformes après 1939; le colonel Druène; M. Grangier; l\'équipe du Service d\'Information du 1er Etranger; Raoul Brunon enfin, ont apporté leur concours à cet ouvrage publié sous le patronage du général Lennuyeux, commandant la Légion Etrangère.

(1) Dans les chapitres consacrés aux dernières campagnes, en règle générale, seuls les noms d\'officiers morts au champ d\'honneur ont été mentionnés. De même, on a volontairement omis de nommer ceux qui ont accompli avec leur Unité une action d\'éclat et qui sont encore vivants. Il a paru indispensable aux auteurs de se plier à cette règle afin de bien démontrer que la gloire de la Légion est l\'œuvre de tous et de chacun, anonymement, quel que soit le poste auquel il fut placé.

About the French Foreign Legion (from Wikipedia):
The French Foreign Legion (French: Légion étrangère) is a military service wing of the French Army established in 1831, unique because it was exclusively created for foreign nationals willing to serve in the French Armed Forces. Commanded by French officers, it is also open to French citizens, who amounted to 24% of the recruits as of 2007. The Foreign Legion is today known as a unit whose training focuses not only on traditional military skills but also on its strong esprit de corps. As its men come from different countries with different cultures, this is a way to strengthen them enough to work as a team. Consequently, training is often described as not only physically challenging, but also very stressful psychologically. A soldier who becomes injured during a battle for France can immediately apply for French citizenship under a provision known as \"Français par le sang versé\" (\"French by spilled blood\"). As of 2008 members come from 140 countries.

The Foreign Legion was primarily used to protect and expand the French colonial empire during the 19th century. The Foreign Legion was stationed in Algeria, where it took part in the pacification and development of the colony. The FFL were deployed in a number of conflicts, including the First Carlist War in 1835, the Crimean War in 1854, the Second Italian War of Independence in 1859, the French intervention in Mexico in 1863, the Franco-Prussian War in 1870, the Tonkin Campaign and Sino–French War in 1883, supporting growth of the French colonial empire in Sub-Saharan Africa and pacifying Algeria, the Second Franco-Dahomean War in 1892, the Second Madagascar expedition in 1895, and the Mandingo Wars in 1894.

In World War I, the Foreign Legion fought in many critical battles on the Western Front. The Foreign Legion played a smaller role in World War II than in World War I, though having a part in the Norwegian, Syrian and North African campaigns. During the First Indochina War (1946–54), the Foreign Legion saw its numbers swell. The FFL lost a large number of men in the catastrophic Dien Bien Phu. During the Algerian War of Independence (1954–62), the Foreign Legion was brought to the brink of extinction after some officers, men and the highly decorated 1st Foreign Parachute Regiment (1REP) took part in the Generals\' putsch. Notable operations included the Suez Crisis, the Battle of Algiers and various offensives launched by General Maurice Challe including Operations Oranie and Jumelles.

In the 1960s and 1970s, the Legion now had a new role as a rapid intervention force to preserve French interests not only in its former African colonies but in other nations as well; it was also a return to its roots of being a unit always ready to be sent to hot-spots all around the world. Some notable operations include: the Chadian–Libyan conflict in 1969–72 (the first time that the Legion was sent in operations after the Algerian War), 1978–79, and 1983–87; Kolwezi in what is now the Democratic Republic of the Congo in May 1978; Rwanda in 1990–94; and the Côte d\'Ivoire (the Ivory Coast) in 2002 to the present. In 1990, the Foreign Legion were sent to the Persian Gulf as a part of Opération Daguet. In the 1990s, the Foreign Legion helped with the evacuation of French citizens and foreigners in Rwanda, Gabon and Zaire. The Foreign Legion was also deployed in Cambodia, Somalia, Sarajevo, Bosnia and Herzegovina. In the mid- to late-1990s, the Foreign Legion was deployed in the Central African Republic, Congo-Brazzaville and in Kosovo. In the 2000s, the Foreign Legion was deployed in Operation Enduring Freedom in Afghanistan, Operation Licorne in Côte d\'Ivoire, the EUFOR Tchad/RCA in Chad, and Operation Serval in the Northern Mali conflict.

Other countries have tried to emulate the French Foreign Legion model. In China, Israel, the Dutch Koninklijk Nederlandsch-Indische Leger (KNIL), the Rhodesian Bush War of the 1960s and 1970s, Russia and Spain, there have been units composed of foreign recruits. Beyond its reputation as an elite unit often engaged in serious fighting, the recruitment practices of the French Foreign Legion have also led to a somewhat romanticised view of it being a place for disgraced or \"wronged\" men looking to leave behind their old lives and start new ones. This view of the legion is common in literature, and has been used for dramatic effect in many films, not the least of which are the several versions of Beau Geste.



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